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Plan d'action

Bangui, septembre 2023

I) Brève présentation du contexte

En dépit des réformes dans presque tous les secteurs d’activités menées en République Centrafricaine, ce pays occupe toujours l’avant dernier rang mondial en termes d’indice du développement humain (IDH). Le fait est que ce sont les conflictualités qui dominent encore aujourd’hui dans ce contexte avec, entre autres conséquences, le défi de la gestion optimale des ressources humaines de qualité. Le moins qu’on puisse est que ce pays souffre d’un grand déficit en ressources humaines de qualité et même quand celles-ci existent, elles ne sont pas utilisées à bon escient. Une prise de conscience de ce défi a conduit récemment à inscrire le développement du capital humain parmi les piliers de la stratégie de relèvement du pays. Au-delà de l’action publique dans ce domaine, des acteurs tant nationaux qu’internationaux s’investissent aussi dans le relèvement du défi du capital humain en Centrafrique. Il n’en demeure pas moins qu’il était urgent que ces efforts fassent l’objet d’une approche novatrice pouvant permettre d’arriver aux résultats escomptés. La création et l’opérationnalisation de FODECHCA s’inscrivent dans cet ordre de préoccupation dans la mesure où cette organisation sepropose d’innover en adoptant une autre méthode de travail et surtout en mettant en avant une vision et des valeurs qui doivent sous-tendre les actions à mener en vue des résultats escomptés. Cette vision et ces valeurs seront déclinées ci-dessous. En attendant, c’est l’innovation dans la démarche à mettre en œuvre qui a conduit à l’élaboration et l’adoption préalable d’un plan d’action dont il convient d’en donner une justification succincte.

II) Justification du plan

Tout d’abord il faut reconnaître que s’il y a la pauvreté matérielle dans ce pays, il y a aussi la pauvreté intellectuelle qui apparaît de toute évidence comme le facteur déterminant des crises à répétition. Un tel diagnostic peut valablement être adossé à la situation très critique du système d’enseignement et de formation qui, après 64 années d’indépendance, n’a pas permis de mettre à la disposition du pays toutes les compétences nécessaires à son développement global et harmonieux mais aussi à favoriser la mise en place de soupapes de sécurité contre les conflits et crises à telle enseigne que le développement d’un capital humain de qualité demeure encore un défi à relever. Dans le même temps, on assiste de plus en plus aujourd’hui en Occident et dans certaines parties de l’Afrique à une valorisation des compétences et de l’intelligence depuis qu’il est apparu clairement le caractère essentiel de l’investissement dans l’amélioration de la compétence des individus ou de leur perfectionnement et donc dans le capital intellectuel considéré comme « une forme subtile de conquête du monde ». Il est d’ailleurs clairement question de l’entrée dans l’ère de l’intelligence, y compris artificielle et du numérique.

Si l’échec de la modernité en Afrique en général, en Centrafrique en particulier est souvent expliqué par l’état de la mentalité qui y prédomine et donc par le développement insuffisant sinon déficient des ressources humaines de qualité, il apparaît de plus en plus la nécessité d’accorder la primauté à la promotion sur ce continent et dans ce pays des hommes capables. Et dans la mesure où l’intelligence n’est pas une faculté suspendue au-dessus de la nature humaine, qu’elle est plutôt la dimension essentielle de l’homme (R. Descartes et autres), la valorisation de son pouvoir a coïncidé avec la reconnaissance de la place centrale de l’homme dans la vie. La théorie du capital humain a alors été élaborée par les économistes autour de l’idée que les ressources humaines ont une grande importance dans la croissance économique en tant que facteur de production. Il en est dit ce qui suit : « la théorie souligne qu’en se perfectionnant dans leur activité quotidienne, en apportant leur savoir et en acquérant de nouvelles compétences, les travailleurs accroissent la productivité et contribuent, par conséquent, à améliorer la rentabilité, la compétitivité de l’entreprise et ses performances. » 1

En théorie, la valorisation des compétences, notamment dans le processus du développement, n’a certes pas été perdue de vue en Afrique et en Centrafrique comme peuvent en témoigner de nombreuses voix qui se sont élevées et des écrits abondants pour stigmatiser les obstacles à l’éclosion de l’intelligence et inciter à faire le choix clair de la voie de l’excellence (un autre terme pour désigner la raison et l’intelligence) au détriment de celle de la médiocrité. C’est dire qu’à leur manière, les penseurs africains voire centrafricains ont également formulé la théorie du capital humain en mettant un accent particulier sur la promotion d’un type d’homme nouveau et créateur à un moment où prévalait en Occident la conception du capital financier. Sous l’égide de l’Union africaine, on est allé jusqu’à jeter les bases d’un programme de refondation de la société africaine dans laquelle une place de choix devrait être réservée à l’homme capable, au sens de l’homo idoneus qui implique sens de la relativité, modestie, amour désintéressé du vrai, horreur du verbalisme, des préjugés et des généralisations hâtives et qui devait lui conférer la capacité de prendre conscience de sa place dans le monde, des intérêts qui s’y entrechoquent, à lui fournir les armes pour lutter contre ses misères et d’affronter les défis de son avenir avec lucidité.

Et effectivement davantage dans les sociétés ouvertes d’Afrique on peut noter des efforts de valorisation de l’intelligence tandis que dans les sociétés closes c’est plutôt à une dévalorisation des compétences et de l’intelligence au profit de la médiocrité qu’on assiste. Le cas typique du contexte de dévalorisation des compétences est sans doute celui de la République centrafricaine qui, malgré tout le potentiel de richesses matérielles du sol et du sous-sol dont elle dispose, n’arrive pas à s’arrimer au train du développement et du bien-être de sa population à cause justement des politiques qui jusque-là étaient mises en œuvre et qui ne favorisaient pas le développement, la valorisation et la promotion de ressources humaines de qualité dans tous les secteurs stratégiques du développement global. Ce pays figure encore malheureusement parmi les pays où dans les faits il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour combler le retard accusé dans leur dotation en ressources humaines de qualité et c’est une bonne chose que le RCPCA ait inscrit le pays dans la trajectoire du développement du capital humain dans le but évident de créer les conditions d’un éveil des consciences, d’une plus grande participation à la vie publique et au-delà, d’implémenter une culture du bien public humain signifiant fondamentalement rapprochement des humains de la nature, des villes, des campagnes, du temps et de l’espace mais aussi du progrès technique et scientifique.

Dans cette immense tâche, la responsabilité des pouvoirs publics est indéniablement primordiale et déterminante puisqu’il leur revient de créer les conditions d’un respect absolu des droits de la personne humaine, de l’exercice de sa liberté et de son épanouissement total. Il n’en demeure pas moins que l’immensité de la tâche impose aux pouvoirs publics la collaboration et la coopération avec des associations et organisations de la société civile qui sont susceptibles de participer aux efforts de réalisation de cette tâche. FODECHCA s’inscrit dans cette logique de collaboration et de coopération non seulement avec les pouvoirs publics mais aussi avec toutes les organisations et associations tant nationales qu’internationales qui ont le souci de sortir ce pays de l’ornière engageant sur l’unité d’action et surtout sur la conjugaison des intelligences qui sont de nature à faire changer de paradigmes aux individus et partant à les inscrire dans une dynamique de changement qualitatif de leur existence personnelle et collective.

Pour nous, l’échec de la modernité en Centrafrique, à l’instar de certains pays africains, n’est pas une fatalité, ses causes sont connues et il suffit de corriger les faiblesses du passé et faire ce qu’il y a à faire pour renverser la tendance négative actuelle. En l’occurrence, nous avons la conviction qu’il faut former ou transformer le futur citoyen centrafricain mais aussi africain en jouant sur le levier d’un « contexte stimulant » et notamment d’un régime social arrimé à la promotion de l’excellence de l’homme. Autrement dit, il importe de faire en sorte que dans ce pays la vision de l’homme politique ne soit jamais en rupture avec la visée de la réalisation de l’homme et vice versa. C’est une vision ambitieuse mais comme le disait si bien le philosophe allemand FWG Hegel, rien de grand ne peut se faire sans ambition. Tous ceux qui sont appelés et invités à nous accompagner et à nous soutenir dans la mise en œuvre de notre plan d’action voudront bien comprendre que celui-ci procède de cette ambition et donc de cette vision qui se décline alors de la manière suivante.

III) Vision

« La vision de la Fondation est de transformer qualitativement l’être humain, non seulement en le conscientisant sur la prise en main de son destin mais également sur le rôle qu’il est appelé à jouer dans le développement de son pays et sur son rayonnement à l’échelle internationale » (article 5 des Statuts). De manière opérationnelle, la Fondation se projette comme le creuset de toutes les initiatives visant le développement, la valorisation et la promotion des hommes et femmes capables en République Centrafricaine dans la perspective de la paix, de la stabilité et du développement durable de ce pays.

IV) Valeurs

« Honnêteté – excellence – mutualisation – tolérance – efficacité – liberté – unité » (article 5 des Statuts)

V) Objectifs, actions stratégiques, Coût/moyens de mise en œuvre, responsable de l’exécution, période d’exécution, financement/partenariat, résultats attendus, indicateurs de résultats

Le tableau ci-dessous présente de manière synoptique les objectifs par ordre de priorité, les actions stratégiques (par an ou sur 4 ans), la période d’exécution, le coût, la personne ou l’entité responsable de chaque action et le financement sollicité ou obtenu.

VI) Tableau de mise en œuvre

N° d’ordre Objectifs Actions stratégiques Coût/moyens de mise en œuvre Période d’exécution Responsable(s) de l’exécution Financement/partenariat Résultats attendus Indicateurs de résultats
01 Installer la fondation aux plans physique, juridique et administratif
  • élaboration et adoption de la charte du Conseil d’administration
………. Déc 2022 SG et SGA --------- Charte disponible Application de la charte
  • ouverture du compte bancaire
………. Déc 2022 - Janv 23 Pdt et TG --------- Compte bancaire ouvert compte bancaire opérationnel
  • finalisation des démarches de reconnaissance auprès du Ministère du Plan
100.000 F Janv-juin 23 SG et TGA --------- démarches auprès du Mini Plan finalisées agrément mini plan obtenu
  • location et équipement du siège
2.000.000 F Janv-juin 23 BE --------- siège installé et équipé siège fonctionnel et accessible
  • recrutement du personnel administratif et de la direction administrative
………. Janv-juin 23 BE --------- personnel installé personnel DA en place
  • opérationnalisation du site web
250.000 F Janv 23 1e VP --------- site web existant et fonctionne site web fonctionnel
  • élaboration et adoption du plan de communication
………. Janv-fév 23 2e VP --------- stratégie communication disponible documents des stratégies de communication, de marketing et de mobilisation des ressources élaborés et appliqués
  • Elaboration et adoption de la stratégie de mobilisation des ressources/ adoption du business plan
………. Janv-fév 23 1e VP ACPE stratégie marketing disponible fonds associatif disponible sur le compte bancaire
  • élaboration et adoption du plan marketing
Janv-fév 23 DA stratégie mobilisation des ressources disponible
  • constitution du fonds associatif
5.000.000 F Janv-mars 23 BE Mécènes/organismes/sociétés fonds associatif constitué
  • conception et lancement du bulletin de la fondation
1.000.000 F Mars-avril 23 Chargé de communication DA --------- bulletin de la fondation conçu et publiable publication 1ers numéros bulletin de la fondation
02 Constituer une base de données sur les compétences nationales
  • enquête sur l’état des lieux du capital humain en RCA/ collecte des informations sur les compétences centrafricaines
5.000.000 F Mars –août 23 BE Gouvernement/PNUD/FNUAP/
sociétés/organismes de financement
Etat des lieux des RH connu Statistiques et cartographie des RH utilisables
  • acquisition d’un logiciel de gestion des bases de données
500.000 F Févr-mars 23 BE Organismes/sociétés Gestion professionnelle des RH mise en place Outils modernes de gestion des RH utilisés
  • Formatage, cartographie et archivage des informations recueillies
2.000.000 F Sept-nov 23 BE Organismes/sociétés
03 Recenser les initiatives relatives au capital humain en Centrafrique
  • Identification des associations et organisations œuvrant dans le domaine
1.000.000 F Févr-mars 23 BE CIONCA/Ministère administration du territoire/ICASS Cartographie des organisations CA établie
  • Documentation des projets et programmes dans le secteur
1.000.000 F Févr-mars 23 DA ---------- Etat exhaustif des interventions dans le secteur documenté
04 Développer le partenariat stratégique
  • Identification des partenaires pertinents du secteur
……… Janv-fev 23 BE UNPCA/CIONGA/UB Etat exhaustif des interventions dans le secteur documenté
  • Approche et proposition de collaboration
500.000 F Mars- avril 23 BE -------- partenaires stratégiques identifiés et approchés
05 Sensibiliser les acteurs nationaux sur la valorisation du capital humain
  • Organisation d’une campagne de sensibilisation des acteurs et de la population rurale
10.000.000 F Juin-Juil 23 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO Principaux acteurs institutionnels et non institutionnels sensibilisés et mobilisés autour de la problématique d’une éducation de qualité
  • Mobilisation nationale pour une éducation de qualité et le contrôle de la qualité
30.000.000 F 2023-2024 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO Stratégie de renforcement du sens civique élaborée et mise en œuvre
  • Elaboration et mise en œuvre d’une stratégie de renforcement du sens civique (vulgarisation des textes juridiques, apprentissage des valeurs civiques et citoyennes, animation d’émissions radio et télé etc)
50.000.000 F 2023-2024-2025 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
06 Concevoir et mettre en œuvre des projets et programmes
  • Programme d’apprentissage de qualité à la maternelle ou de la petite enfance
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
Programmes et projets convergents de développement du CH conçus et mis en œuvre
  • Programme d’apprentissage de qualité au primaire et au secondaire/renforcement de la formation de base des adolescents
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Programme d’apprentissage de qualité au supérieur (renforcement de la formation de la jeunesse et de l’élite du pays mais aussi des adultes)
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Programme de renforcement des activités sportives et artistiques en faveur des jeunes et des femmes
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
siège installé et équipé siège fonctionnel et accessible
  • Projet de consolidation du dialogue sociopolitique et de la cohésion sociale au niveau institutionnel et au sein des communautés de base
400.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Projet de promotion d’une santé de qualité et de la sécurité alimentaire
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF/FAO
  • Projet de renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes, des femmes, des paysans, agriculteurs et éleveurs
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Projet de promotion des talents à travers des concours (éloquence, lecture, calcul, culture générale, championnat de la mémoire, etc.)
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Projet d’appui et de dotation en infrastructures, outils et équipements adéquats des organisations et institutions
500.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Organisation d’événements de promotion et de valorisation du capital humain (séminaires, conférences, colloques, Awards, etc.)
100.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Projet de lutte contre les discriminations et les inégalités sociopolitiques (femmes, enfants, minorités, personnes vivant avec un handicap etc)
400.000.000 F 2023-2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
  • Programme d’appui à la recherche-développement, à la lutte contre la pauvreté et à la préservation de l’environnement global /changement climatique
400.000.000 F - BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
07 Suivre et évaluer les activités menées
  • Suivi des activités
15.000.000 F 2024-2025-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
Suivi et évaluation des activités réalisées effectués Compte rendu des actions menées fait/transparence des actions reconnue
  • Evaluation des activités
20.000.000 F 2024-2026 BE Gouvernement/UNICEF/UNESCO
/PNUD/FNUAP/UE/OIF
08 Organiser les assises des instances de la fondation
  • Tenues des sessions du CA
4.000.000 F 2023-2024-2025-2025 CA/BE Mécènes/organismes/sociétés Tenues régulières des instances de la fondation assurées Dispositions statutaires respectées/ orientations et décisions des instances connues et mises en œuvre
  • Tenues des AGO et AGE
6.000.000 F 2023-2024-2025-2025 BE Mécènes/organismes/sociétés
  • Tenues des réunions du BE
2.000.000 F 2023-2024-2025-2025 BE Mécènes/organismes/sociétés


VII) Conclusion

Après sa création le 8 octobre 2022, la FODECHCA avait des défis à relever, entre autres :
- Asseoir les bases et les structures de son fonctionnement physique, juridique et administratif ;
- Lancer les activités en relation avec les objectifs fixés ;
- Assurer la visibilité nationale, continentale et internationale en se distinguant par la pertinence de ses propositions d’intervention dans les domaines du développement, de la promotion et de la valorisation du capital humain de qualité

Pour s’acquitter de cette noble et délicate mission, la FODECHCA devait procéder de manière professionnelle afin de ne pas tomber dans le pilotage à vue et ainsi s’exposer à l’inefficacité sur le long terme. C’est cette prise de conscience qui a amené le Bureau Exécutif à chercher à doter préalablement la fondation d’un plan d’action qui définit le cadre de ses activités en fonction des objectifs fixés par les statuts, les moyens requis, le calendrier d’exécution, les responsabilités par rapport à la mise en œuvre de chacune d’elles et les résultats attendus.

Aussi, ce plan d’action est-il un véritable outil de travail et de gestion de la fondation destiné à assurer l’efficacité, la lisibilité et la visibilité de ses actions dans un contexte où beaucoup d’organisations similaires évoluent dans l’amateurisme, dans l’opacité et sans obligation de résultats ou de rendre compte. En outre, ce plan d’action est la grille à partir de laquelle seront évalués non seulement la mise en œuvre effective des actions de la fondation mais aussi leur impact réel sur la situation du pays dans les domaines ciblés et au-delà.

Fait à Bangui, le septembre 2023

Le Bureau Exécutif

Le Président

Professeur Clément Anicet GUIYAMA-MASSOGO

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